Mercedes 280 SL : Élégance à l’état pur !
Il existe des voitures qui ne vieillissent pas, dont la grâce surpasse le temps et les modes.
La Mercedes - Type W113 - 280 SL « Pagode » fait partie de celles-là. Véritable sculpture roulante, elle représente l’un des plus beaux équilibre entre ingénierie et émotion automobile.

Beauté rationnelle signée Paul Bracq
Dessinée par l’illustre Paul Bracq, et mise au point sous la supervision du légendaire ingénieur Béla Barény, la 280 SL succède à la 230 SL (1963) et la 250 SL (1966).
Sa noble carrosserie dégage une classe immense. Le toit rigide concave (De type hard top) lui vaut le surnom de pagode. La 280 SL incarne la philosophie « Safety + style » chère à Mercedes : Une beauté qui naît de la fonction. La coque est auto porteuse, renforcée dans les zones critiques, avec des zones de déformations étudiées. Une première à l’époque pour un cabriolet sportif.

Le moteur M130 : Un noble 6 cylindres
Sous le long capot trône le moteur M130, évolution ultime de la famille des 6 cylindres en ligne Mercedes à simple arbre à cames en tête.

D’une cylindrée de 2778 cm3, ce bloc en fonte est coiffé d’une culasse en alliage léger, et développe 170 chevaux à 5750 tours/mn, et un couple de 240 Nm à 4500 tours/mn.
Une injection mécanique Bosch aide ce moteur, en plus d’une boîte automatique manuelle ou automatique à 4 rapports. Ce moteur se distingue par sa souplesse exceptionnelle et sa fiabilité légendaire. A l’époque, il offrait des performances remarquables pour une voiture de grand tourisme.
Le 0 à 100 km/h est parcouru en 9 secondes et sa vitesse de pointe est de 200 km/h. Mais plus que les chiffres, c’est sa sonorité feutrée et sa poussée linéaire qui séduisent les heureux acquéreurs.
Châssis et comportement : L’équilibre parfait
La 280 SL repose sur une architecture affinée :
• Suspension avant à double triangulation, ressorts hélicoïdaux et barres antiroulis ;
• Essieu arrière oscillant à pivot bas, typique des Mercedes de l’époque, offrant un excellent compromis entre confort et motricité ;
• Direction assistée et précise, avec un excellent rayon de braquage ;
• Freins à disques à l’avant et à l’arrière ;
• Répartition des masses quasi parfaites : 52/48 %.

Un habitacle à l’image de Mercedes : Luxe et rigueur
À l’intérieur, la 280 SL marie l’ergonomie et la beauté artisanale. Les sièges sont fermes mais confortables, la position de conduite idéale, et la finition irréprochable !

Parmi les grandes qualités de l’intérieur, on notera le tableau de bord gainé de cuir avec ses compteurs chromés ronds, l’instrumentation complète avec température, pression d’huile, horloge et voltmètre, la présence de bois noble sur la planche de bord et le tunnel central, ainsi que le célèbre autoradio Becker.
Tout y respire la qualité, où chaque détail est époustouflant de design, et, est pensé pour durer.

La pagode aujourd’hui : Un mythe vivant !
Entre 1967 et 1971, 23885 exemplaires de la 280 SL furent produits. Aujourd’hui, elle incarne la quintessence du roadster classique Mercedes : Élégante, fiable, utilisable au quotidien, et, ce qui ne gâche rien, une valeur en collection qui ne cesse de grimper.

Les versions les plus recherchées sont celles à boîte manuelle. avec hard top d’origine, intérieur cuir et historique complet.

Sur la marché actuel, une 280 SL restaurée dépasse les 120 000 €, voire bien d’avantage pour les exemplaires matching numbers parfaitements documentés.
Rouler en « Pagode », c’est renouer avec une idée noble de l’automobile : Celle où chaque détail à un sens, et où chaque trajet devient un moment de grâce…

